L'examen cytologique chez les vaches est une méthode établie depuis longtemps et permettant l'évaluation des inflammations du tractus reproducteur et la recherche (entre autre) des endométrites responsables de problèmes de fertilité. L'endométrite chez la vache laitière est définie par une inflammation limitée à l'endomètre et se présentant au minimum 21 jours après la mise bas.
Cette inflammation n'est pas associée à proprement parler à une maladie. Cependant, l'endométrite a été étudiée de manière intensive durant les dernières années et reste l'un des sujets les plus controversés entre les praticiens à cause du manque de méthodologie de référence pour sa détermination. Les brosses cytologiques et les lavages utérins sont les méthodes les plus courantes pour la recherche des endométrites. Ces deux techniques peuvent être utilisées pour la collecte d'échantillons utérins afin de déterminer la présence et de dénombrer les neutrophiles polymorphonucléaires (PNMs) qui sont connus pour être la forme prédominante de cellules inflammatoires retrouvées dans le fluide intra-utérin.
La présence de ces cellules a été corrélée aux performances de reproduction. Un nombre élevé de PNMs est corrélé avec un taux de fécondation diminué (Gilbert R.O. et al. Theriogenology 2005), montrant ainsi l'influence des endométrites sur la fertilité.
Un nombre significativement plus élevé de vaches ont été diagnostiquées pleines at 300 jours postpartum en absence d'endométrites par rapport au groupe présentant cette pathologie (89% vs. 63%, p
Deux études complémentaires ont comparé les deux techniques de diagnostique les plus courantes. La comparaison des méthodes de lavages intra-utérin et des brosses cytologiques pour la détermination des endométrites ont été réalisées (Barlund C.S. et al Theriogenology 2008, Kasimanickam R. et al., Canadian Veterinary Journal 2005) et celle-ci arrive à la conclusion que les brosses cytologiques sont:
Pour permettre d'augmenter la fertilité en détectant et en traitant rapidement les endométrites, les brosses cytologiques devraient devenir un accessoire de routine pour tout vétérinaire actif dans le monde de la reproduction bovine.
